UnederniÚre place en série du K1 1.000 m, une 7e de la finale B du 500 m avant un abandon sur le 5.000 m, Cyrille Carré (OCK Auxerrois) a vécu un cauchemar aux championnats

International Guerre en Ukraine Rafael Mariano Grossi On ne peut pas ajouter au drame de cette guerre un accident nuclĂ©aire » Le directeur gĂ©nĂ©ral de l’Agence internationale de l’énergie atomique espĂšre pouvoir se rendre trĂšs prochainement sur le site, occupĂ© par les Russes. Read in English Article rĂ©servĂ© aux abonnĂ©s AprĂšs avoir rencontrĂ© des responsables russes Ă  Istanbul, le directeur gĂ©nĂ©ral de l’Agence internationale de l’énergie atomique AIEA, Rafael Mariano Grossi, Ă©tait Ă  Paris, jeudi 25 aoĂ»t, pour discuter avec Emmanuel Macron de sa future visite, probable », sur le site de la centrale nuclĂ©aire de Zaporijia, en Ukraine. Une mission dĂ©licate, explique-t-il dans un entretien au Monde, alors que la sĂ»retĂ© de la plus grande centrale d’Europe est mise Ă  mal par la guerre. Lire aussi Guerre en Ukraine Le personnel de la centrale de Zaporijia est Ă©puisĂ© et travaille dans des conditions trĂšs difficiles, ce qui augmente le risque d’erreur humaine » Vous ĂȘtes optimiste quant au fait de pouvoir aller rapidement Ă  Zaporijia. Tous les obstacles Ă  cette mission sont-ils levĂ©s ? Il y a des enjeux politiques, techniques et logistiques Ă  cette visite. Au niveau politique, auparavant, tout le monde n’était pas alignĂ©. Il y a d’abord eu des objections du cĂŽtĂ© ukrainien, puis du cĂŽtĂ© russe
 Mais, depuis mon intervention au Conseil de sĂ©curitĂ© des Nations unies, le 11 aoĂ»t, j’ai senti une impulsion nouvelle. Ce jour-lĂ , les quinze membres du Conseil et l’Ukraine ont pris la parole. Et tous ont fini par se mettre d’accord, en dĂ©pit des diffĂ©rences politiques Ă©videntes et des accusations mutuelles, quant Ă  la nĂ©cessitĂ© de ce dĂ©placement de l’agence en Ukraine. La communautĂ© internationale a compris que le risque Ă©tait trop important on ne peut pas ajouter au drame de cette guerre un accident nuclĂ©aire. Lire aussi Article rĂ©servĂ© Ă  nos abonnĂ©s Guerre en Ukraine la centrale nuclĂ©aire de Zaporijia frĂŽle de nouveau la catastrophe Reste des questions de logistique. C’est un long trajet, l’Ukraine est vaste et il faut la traverser dans des conditions de sĂ©curitĂ© qui ne sont pas idĂ©ales. Nous n’avons pas de blindĂ©s, nous devons compter sur l’appui des vĂ©hicules des Nations unies
 C’est une opĂ©ration oĂč les forces militaires des deux camps doivent travailler ensemble Ă  un moment donnĂ©, par la force des choses, nous passerons des mains ukrainiennes aux mains russes, qui contrĂŽlent Zaporijia. Il nous faut donc des garanties de sĂ©curitĂ©. Par ailleurs, mon intention est qu’aprĂšs cette mission, des experts de l’agence puissent rester en permanence Ă  Zaporijia, et je travaille Ă  un accord en ce sens. A quoi cette mission peut-elle servir ? Elle vise la sĂ©curitĂ© et la sĂ»retĂ© de l’installation, c’est-Ă -dire son fonctionnement normal et sans entrave. Nous commencerons par un Ă©tat des lieux de la situation avant de rĂ©parer l’essentiel, de remettre en route les systĂšmes de transmission qui ont Ă©tĂ© endommagĂ©s. Nous allons Ă©galement inspecter les piscines d’entreposage du combustible usĂ© et nous attaquer Ă  la question sensible de l’approvisionnement en Ă©lectricitĂ©, qui est indispensable au refroidissement des rĂ©acteurs. C’est un problĂšme rĂ©current depuis le dĂ©but des opĂ©rations militaires. L’accident de [la centrale nuclĂ©aire de] Fukushima [au Japon, en 2011] a d’ailleurs eu lieu parce qu’il n’y avait plus de systĂšme de refroidissement. Il vous reste de cet article Ă  lire. La suite est rĂ©servĂ©e aux abonnĂ©s. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă  consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă  lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă  des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Jeme sens mal a l'aise avec les gens, je n'arrive pas a parler aux gens, mĂȘme ceux de ma famille, sauf avec mes 2 amis avec eux cela ce passe bien, je ne sais pas pourquoi je me sens infĂ©rieur aux autres, je n'ai que des pensĂ© nĂ©gative, je pense que peut ĂȘtre je m'Ă©carte des gens c'est la peur de devoir me justifier sur ma vie, je n'aime
ï»żHĂ©ros de la musique Ă©lectronique et de la French Touch, c’est pour une raison tout Ă  fait diffĂ©rente que nous avons rencontrĂ© Boombass. En effet, lors de son passage aux Francofolies de La Rochelle, nous avons discutĂ© avec l’artiste de son roman, Boombass une histoire de La French Touch. L’occasion de revenir sur la crĂ©ation de son livre, mais aussi de parler de son futur dans la musique. LFB Eh bien du coup, bonjour Hubert ! Boombass Eh bien bonjour ! LFB La premiĂšre question que je pose toujours aux gens, c’est comment ça va ? Boombass Ecoute, je vais trĂšs bien. Donc c’est plutĂŽt cool. Petite fatigue de dĂ©mĂ©nagement, mais sinon ça va trĂšs bien. LFB On est lĂ  pour parler de littĂ©rature. Boombass Ah, ben tant mieux ! LFB Et du coup, je me demandais comment Ă©tait venue l’envie de ce livre que tu as sorti l’annĂ©e derniĂšre ? Boombass Eh bien
 Alors, ça je ne l’ai su un peu plus tard, mais je pense que depuis que je suis mĂŽme, je suis un lecteur. Je ne suis pas un Ă©norme lecteur, on va dire, mais j’ai toujours lu des bouquins, des livres. Et en fait, mes premiers Ă©mois, ça devait ĂȘtre La BibliothĂšque Rose, ou Le Club des 5, c’était des trucs, bon, qui datent maintenant, mais de mon Ă©poque, et en fait je me souviens, en ayant eu ces livres, que j’ai toujours eu envie de
 je me suis toujours dit que j’aimerais bien raconter des aventures. Et puis aprĂšs, la musique a pris le dessus, et je n’ai jamais osĂ© en fait me lancer. Et il y a quatre ans ou cinq ans, c’est une copine qui m’a dit un jour, comme ça Tu m’as parlĂ© un jour de musique, c’était hyper bien, tu devrais peut-ĂȘtre Ă©crire sur la musique ». Mon oncle a Ă©crit des livres de musique et tout, je me suis dit tiens, peut-ĂȘtre que je pourrais parler de musique, et puis j’ai commencĂ© Ă  faire
 J’ai vraiment Ă©crit de la merde pendant un an, sans queue ni tĂȘte en fait , et au bout d’un moment est venue cette idĂ©e, en me disant Mais en fait, je vais raconter tout ce parcours. Il y a peut-ĂȘtre un truc Ă  faire ». Tout ça, ça s’est fait sur quatre ans. Et au bout de trois ans, j’avais la matiĂšre, mais je n’avais pas de fin. Au bout d’un moment, j’ai arrĂȘtĂ©, en me disait mais en fait, ça n’a aucun sens, lĂ  j’arrive, on est en plein, on Ă©tait en train d’enregistrer Dreams, ça devient un journal de bord, etc. Et puis avec la catastrophe qui s’est passĂ©e avec la mort de Philippe, en fait tout d’un coup, Ă©trangement
 vraiment pour le coup, parce que c’était commencĂ© bien avant, Ă©trangement ce livre avait un sens, pour moi, pour nous et pour notre histoire musicale. J’aurais pu me passer de ça et ne pas le sortir. Mais bon, la vie a fait que c’était comme ça, et ça a donnĂ© un sens Ă  tout ça. LFB Moi, quand j’avais Ă©crit la chronique du livre, j’avais dit que pour moi, le titre du livre, Ă©tait un peu en trompe l’oeil, parce que plus qu’une histoire de French Touch, pour moi, c’était une histoire intime de la French Touch en fait. C’était ton histoire Ă  toi. Boombass C’est vrai . Alors, ce n’est pas moi qui ai eu l’idĂ©e. Je l’assume totalement, mais
 En fait, moi je voulais que ça s’appelle Boombass au dĂ©part, et mon Ă©ditrice m’a dit Boombass, c’est quand mĂȘme hyper
 spĂ©, quelque part ». Alors, elle me dit, on devrait mettre Une histoire de la French Touch ». Mais effectivement, c’est une super idĂ©e, ça aurait Ă©tĂ© bien une histoire intime ». Je ne regrette de pas
 Mais c’était pour mettre une flĂšche. Ca m’a un peu gĂȘnĂ© au dĂ©but, et puis aprĂšs, je me suis dit j’ai tellement travaillĂ©, j’ai tellement donnĂ©, je vais lui faire confiance. Et on m’en a souvent parlĂ©, effectivement, et Ă  chaque fois, j’explique ça, en disant Ouais, mais c’est un peu comme un sous-titre, pour celui qui saurait pas, mais que ça pourrait intĂ©resser ». Et ça a fait son
 ça a eu cet effet. LFB Et c’est drĂŽle, parce que ça m’a fait un peu penser au livre qui est sorti rĂ©cemment, Daft. Si on le lit le titre, on se dit ça va parler de la French Touch, l’autre on se dit ça va parler de Daft. Et en fait, l’un comme l’autre, c’est un peu, une sorte de mosaĂŻque, et des personnages secondaires en fait, qui apparaissent au fur et Ă  mesure, mais la vraie histoire, c’est ton histoire Ă  toi, et j’ai l’impression que quand on lit le livre, ta vie ça a Ă©tĂ© un peu une succession d’heureux accidents en fait. Boombass Ouais, c’est ce que ça m’a fait en fait. Parce que je t’avoue que je n’ai jamais
 Enfin, je pense que tout le monde, on ne doit pas ĂȘtre nombreux, je ne vois pas qui pense Ă  sa vie en
 Personne ne va s’asseoir Ă  un cafĂ© en se disant Ah ouais, quand j’avais sept ans
 » A la rigueur, tu racontes une histoire Ă  un pote ou Ă  une copine, prĂ©cise, mais tu ne fais pas le bilan de ta vie comme ça ! rires. Et lĂ , c’est devenu un
 Attends, qu’est-ce que tu disais ? LFB Une succession d’heureux accidents. Boombass Oui, et j’ai rĂ©alisĂ© qu’en fait, Ă  chaque fois, je pense qu’on a peut-ĂȘtre tous ça, c’est-Ă -dire j’ai cette image oĂč il y a des portes. On va dire deux portes. Ce n’est pas rĂ©gulier, mais dans ta vie, tu as plusieurs fois un moment oĂč tu te dis Tiens, si j’ouvrais celle-lĂ  ou celle-lĂ  ? » Et puis tu ouvres celle-lĂ , tu suis, et aprĂšs, je pense qu’on provoque quand mĂȘme un petit peu ces Ă©vĂšnements. Mais il y a quand mĂȘme eu, enfin, j’ai eu la chance
 Et en fait, tout Ă  l’heure j’étais avec Didier Varrod et lui m’a dit Tu as eu des tuteurs ». Il disait que Manouchian lui avait appris la musique avec des professeurs et aprĂšs avait fait son truc, et c’est vrai que
 Moi, j’ai eu des tuteurs. Avec Philippe, on a eu des rencontres comme ça, qui Ă  chaque fois ont ouvert ces portes, ou ont fait la marche de l’escalier en plus qui fait que t’avances. Et je pense que c’est le propre de beaucoup d’artistes en fait. Souvent, on ramĂšne Ă  nous l’Ɠuvre etc., mais c’est quand mĂȘme le fruit de rencontres avec plusieurs personnes. LFB En fait, quand on lit le livre, moi, je me suis ressenti comme un spectateur de tout ça, de ce que tu racontais. Et ce qu’il y a de marrant, c’est qu’on te voit toi vivre la musique de l’extĂ©rieur, avec la part directeur artistique, dĂ©couvreur, et ensuite la vivre de l’intĂ©rieur. Boombass C’est vrai. Parce que mon but au dĂ©part, c’était d’ĂȘtre musicien. En fait, je rĂȘvais d’ĂȘtre batteur de Michael Jackson. Mais vraiment, quoi. Mais bon, d’un Michael Jackson qui existerait quand je serais Ă  ce moment-lĂ . Et en fait je voulais vraiment ĂȘtre musicien et homme de studio. Et aprĂšs, je faisais chier mon pĂšre en disant Mais je ne comprends pas, pourquoi personne m’appelle pour ĂȘtre producteur »  J’avais dix-sept ans. Et il me dit Ben parce que ça se passe pas comme ça, hein, faut apprendre, qu’on sache qui tu es, tu dois apprendre les bases, et
 Moi, Ă  ta place
 Enfin, je pense qu’il faut que tu mettes les pieds dans un studio ». Donc j’ai commencĂ© d’abord dans un studio, et aprĂšs dans une maison de disques, ce qui est une chance incroyable. Bon, le studio, c’était directement sa vie, donc c’était plus facile, et la maison de disques, c’était grĂące Ă  un pote. Et en fait j’ai pu voir l’arriĂšre du dĂ©cor aussi professionnel, qu’il ne faut pas sous-estimer, puisque que c’est celui, quand t’es artiste, qui va t’accompagner – c’est-Ă -dire la maison de disques, le studio, le management etc. Tu es suivi toute ta vie par ça, donc ce n’est pas mal de connaĂźtre un petit peu la philosophie gĂ©nĂ©rale, quoi. LFB Et puis on revit une Ă©poque de la musique oĂč on Ă©tait dans un faste fou, avec des fĂȘtes Ă©normes
 Boombass Ouais . C’est-Ă -dire que les maisons de disques dĂ©pensaient Ă©normĂ©ment d’argent Ă  cette Ă©poque-lĂ  sur la sortie d’un disque auquel elles croyaient. Mais en gagnaient Ă©normĂ©ment aussi. C’était pour ça. LFB Et justement, question un peu bĂȘte, mais un peu drĂŽle aussi avec toutes les fĂȘtes et tous les excĂšs que ça implique, ça a pas Ă©tĂ© trop difficile de se souvenir de tout ? Boombass Et ben non, figure toi. J’ai beaucoup de photos, de famille, de studio etc., donc j’ai beaucoup regardĂ© de photos, j’avais quelques vidĂ©os pour resituer, mais aprĂšs, je me suis dit je vais faire, Ă  risque, confiance dans ma mĂ©moire. Et je sais qu’il y a certaines choses qui se sont pas passĂ©es comme ça. Mais que tu traduis
 C’est un peu comme tes vacances avec tes potes, tu vas raconter Tu te rappelles, c’est gĂ©nial, quand il y a eu ça et qu’on s’est Ă©clatĂ©s ? », et l’autre rĂ©pond Je ne sais pas, moi je me suis fait chier 
 Je suis content de ce que tu m’as dit, parce que j’avais envie que le lecteur soit spectateur d’une sorte d’aventure, qui a eue lieu, mais est-ce que tout vraiment s’est passĂ© comme ça ? Moi en fait je l’ai enrobĂ© Ă  ma façon de mon souvenir. Par exemple, ma mĂšre m’avait dit
 A un moment dans le bouquin, je crois que je l’ai changĂ© aprĂšs, mais sur une des versions, j’avais dit que c’était mes parents qui Ă©taient venus me voir en me disant Tu devrais arrĂȘter l’école pour la musique », et lĂ , je dis ça Ă  ma mĂšre, qui me dit Mais jamais de la vie, c’est toi qui nous a harcelĂ©s
 ». Et j’avais, j’étais intimement convaincu que c’était une idĂ©e de ma mĂšre. LFB D’oĂč l’idĂ©e d’histoire intime, en fait, vraiment,et de presque auto-fiction Ă  certains moments. Boombass Exactement. Auto-fiction involontaire, mais liĂ©e Ă  ton souvenir, qui je pense amĂšne ce petit cĂŽté  j’espĂšre, un peu livre. Pas juste tĂ©moignage journalistique d’une Ă©poque, tu vois. LFB Oui, mais c’est ça qui est passionnant aussi, c’est ça aussi qui fait que c’est un page-turner » . Quand on rentre dans le livre, en fait, on n’a pas envie de le quitter. Boombass Ah ben c’est trop bien. C’est pour ça que ça m’a pris beaucoup de temps, je me suis dit tant qu’il fera pas cet effet-lĂ , qu’il me fera pas cet effet-lĂ , ce n’est pas bon. LFB Et du coup, la question se pose, c’est est-ce qu’on apprend Ă  Ă©crire comme on apprend la musique ? Et est-ce que tu as envisagĂ© le livre comme on envisage une chanson, avec des drops, des moments plus calmes ? Boombass Alors, ça, oui. Il y a eu plusieurs pĂ©riodes. Il y a eu une premiĂšre pĂ©riode oĂč
 Et c’est trĂšs trĂšs proche, mais vraiment, trĂšs trĂšs proche de la musique dans une certaine direction. Et radicalement diffĂ©rent, parce que lĂ  tu mets des mots, et tu n’écris pas non plus une chanson, tu n’écris pas des paroles, et tu dois captiver. LĂ  oĂč t’es proche de la musique, c’est que tu sais que tu vas avoir, non pas un auditeur, mais un lecteur, donc c’est encore pire qu’un auditeur, parce que ce n’est pas du tout passif, la lecture. Si au bout de trois pages, tu t’ennuies, moi je le ferme le livre. LFB Pareil. Boombass Tout le monde, personne s’oblige à
 Non, je vais le lire jusqu’à la fin alors que c’est chiant » ! Alors qu’un disque, tu peux
 bon, tu te lĂšves, tu peux faire trois SMS, Oh, il est bien ce morceau ! », c’est trĂšs diffĂ©rent. Et oui, j’ai appris. Alors, le fait, c’est que j’ai fait comme la musique, comme j’ai quand mĂȘme pas mal lu. Je ne suis pas non plus un lecteur fou, mais j’ai lu plus que la moyenne. Je me suis nourri de tout ce qui a pu me servir, comme en musique, oĂč je me suis nourri des disques que j’ai Ă©coutĂ©s. Mais il a fallu apprendre. Alors j’avais un BLED, j’avais tous les trucs de grammaire, parce qu’à l’école, j’étais un cancre, et Ă  un moment, au bout de trente pages
 Pendant trente pages, tu te dis Ah, ben ça va ! ». D’écrire. Puis aprĂšs, tu relis cinquante pages, tu te dis Putain, le vocabulaire, la grammaire, lĂ  ça tourne en rond
 » LFB Les synonymes ! Boombass Les synonymes
 Tu dis 47 fois je », 37 fois ça, tu as mis de l’imparfait avec du plus-que parfait, c’est horrible. Tout ça
 Donc voilĂ , il y a eu une annĂ©e en fait de scolaritĂ© forcĂ©e rires, mais qui est gĂ©niale, qui m’a fait super tripper, et pendant laquelle j’étais dans le travail de mĂ©moire aussi quoi. LFB C’est comme apprendre le solfĂšge en fait quoi. Boombass C’est pareil en fait, c’est-Ă -dire qu’à un moment, tu te dis que c’est bizarre ton morceau, tu passes de sol mineur Ă  un truc majeur et c’est inĂ©coutable, mais parce qu’en fait, c’est des temps, etc. Donc il y a une grammaire musicale, et il y a une grammaire française, Ă©videmment. Donc il y a eu, ouais, une bonne annĂ©e d’apprentissage, de se remettre la tĂȘte lĂ -dedans. AprĂšs, j’ai une copine qui m’a quand mĂȘme pas mal aidĂ©. Pour des choses de structure, ou
 Parce que plus tu as de pages, et plus tu dĂ©couvres que c’est bien d’avoir un Ɠil extĂ©rieur qui te dit Mais lĂ , on s’emmerde, lĂ  c’est bien ». Et aprĂšs tu comprends, et donc voilĂ , c’est vrai que ça a Ă©tĂ© aussi long, mais passionnant. LFB Mais du coup, ça fait un peu
 On passe de la musique Ă  l’écriture, Ă  du montage de cinĂ©ma, quoi. Boombass La derniĂšre phase, c’était vraiment gĂ©nial On Ă©tait tous enfermĂ©s, lĂ . C’est qu’au dĂ©part, tout le livre Ă©tait Ă  l’imparfait, plus-que-parfait
 Genre un peu littĂ©raire. Et hyper chiant. Parce que je ne suis pas Proust, ni Romain Gary, quoi. Et en fait, Ă  un moment, j’ai regardĂ© ce film, qui s’appelle 1917, qui est un long plan sĂ©quence. Je l’ai vu deux fois, en me disant mais c’est ça que je dois faire, en fait. Un plan sĂ©quence. J’aimerais rĂ©ussir Ă  ce que tu commences le bouquin, et en fait t’avances dans le temps
 Et je me suis dit le prĂ©sent, c’est gĂ©nial ! LFB Et puis ça donne du rythme, en plus. Boombass J’ai tout réécrit. J’ai tout réécrit au prĂ©sent, et fait ce truc de montage lĂ , que deux copines m’avaient dit, et lĂ , je me suis Ă©clatĂ©. LĂ , c’était le meilleur moment du bouquin, c’est de couper, de mettre, de dire Ah ouais, lĂ  c’est cool ». Et lĂ , c’est trĂšs proche de la musique, quand t’as sept maquettes de quarante minutes, et que tu te dis Attends, lĂ , il est oĂč le refrain, il est oĂč le truc ? ». C’est vraiment passionnant. LFB Et du coup, on en parlait un peu tout-Ă -l’heure, mais il y a eu cet Ă©vĂšnement dramatique, type rupture, un peu. Boombass Ouais. Alors ça, c’était compliquĂ©. LFB Est-ce que le livre t’a permis un peu de
 clĂŽturer ce chapitre de ta vie, te soigner ? Boombass Ben totalement. C’est tellement incroyable, d’avoir lancĂ© ça, parce que j’aurais Ă©tĂ© totalement incapable d’écrire ce livre maintenant. Jamais de la vie je n’aurais pu me replonger
 Si, en m’auto-centrant, mais je veux dire, l’idĂ©e, c’était de raconter ce qu’on vivait. Mais au-delĂ  de ça, effectivement, ça m’a
 je ne sais pas si c’est forcĂ©ment beau comme terme, mais je pense avoir gagnĂ© du temps sur la guĂ©rison. Parce qu’une bonne partie, je m’étais dĂ©jĂ  plongĂ© dedans, en fait je n’ai eu qu’à pleurer, si on peut dire, pendant deux ans. Mais tout est
 C’est assez incroyable. C’était Ă©crit en fait, pour moi, et encore, bien sĂ»r, il n’y a pas tout, mais j’avais dĂ©jà
 Donc ouais, pour rĂ©pondre Ă  ta question, ça a Ă©tĂ© vraiment une guĂ©rison, une aide Ă  la guĂ©rison, et hyper saine, puisque que c’était antĂ©cĂ©dent. Mais mĂȘme si je pense qu’à quiconque ça arrive, si tu as la force de te mettre dedans, ça peut aider d’écrire. MĂȘme si tu n’as pas une vie musicale, mais on s’en fout. MĂȘme si tu ne lesors pas. C’est de mettre les mots, quoi. LFB Ouais, de verbaliser. Boombass Verbaliser, en fait, ça Ă©vite une psy, ouais. LFB Et est-ce que ça t’a aussi donnĂ© envie de retourner vers la musique ? Boombass Ah oui, ça, je ne l’ai pas perdu. C’est le premier truc que j’ai fait. C’est que je me suis retrouvĂ© dans une situation hyper Ă©gocentrique, en me disant je suis tout-Ă -fait capable de le faire tout seul, je suis hyper bon. Et j’ai fait un album que je ne sortirai pas, j’ai fait plein de musique en les aboutissant, en les finissant, en allant jusqu’au bout, pour me rappeler
 Un peu comme si tu perds la femme de ta vie ou si tu perds l’homme de ta vie, tout d’un coup, tu te dis Mais je sais faire Ă  manger, je sais tenir une maison, je sais partir en vacances
 Je sais faire tout ça tout seul ». LFB Et du coup, le Boombass » de la musique, ça va ĂȘtre Boombass », Hubert », ou ça va ĂȘtre quelque chose de complĂštement diffĂ©rent sur le futur ? Boombass Alors ça, c’est une bonne question. Mais je me demande
 je pense qu’il faut que je reste Boombass, dans le sens oĂč
 Je ne peux pas ĂȘtre Cassius, ça n’a aucun sens, on Ă©tait deux et rĂ©ellement deux. Ce n’est pas comme si il y en avait un qui Ă©tait sbire et qui pouvait tout faire tout seul et vice versa, donc ça, ça n’a aucun sens. J’ai hyper envie. On a beaucoup de belles choses, donc je pense que je prĂ©parerai un truc, je ne sais quand, pour clĂŽturer Cassius d’une belle façon. Mais je vais rester sous le nom de Boombass, parce que par contre, ce que je sais, c’est que c’est dĂ©jĂ  compliquĂ© de changer
 d’exister sous ce nom-lĂ , si je rechange aprĂšs, Ă  moins d’avoir fait un disque avec 6000 tubes, mais ce n’est pas du tout le but de ce que je veux faire
 Je vais rester sous le nom de Boombass. LFB Et justement, pour rester un peu sur la musique, moi j’ai adorĂ© ton remix de Bandit Bandit. Boombass C’est vrai ? Trop cool ! Moi aussi j’adore ! LFB Ouais, je l’ai trouvĂ© hyper
 Limite cauchemardesque. Boombass Il est cauchemardesque. Effectivement, ouais. LFB Et du coup je me demandais, comment est-ce que tu vois ces nouveaux artistes qui arrivent dans la musique et qui mĂ©langent un peu les genres, et qui s’autorisent justement Ă  faire ce genre de choses, et comment tu choisis tes remixes ? Boombass Eh ben fait, moi je vois ça trĂšs bien. En fait
 j’ai et on a fait notre carriĂšre sur le mĂ©lange, la mixitĂ© des cultures, ma famille est mixte
 Enfin tout ça, moi j’adore le mĂ©lange. Ca ne veut pas dire que c’est mieux, mais j’adore ça. Et je trouve ça super qu’aujourd’hui, justement la culture Ă©lectronique se mĂ©lange au retour du grunge, qui va se mĂ©langer Ă  la techno Ă  150 de tempo. Tout se mĂ©lange. AprĂšs, tout n’est pas bien, mais je veux dire, il sortira forcĂ©ment des choses importantes de toutes ces choses-lĂ . Donc moi, lĂ -dedans, je suis Ă  fond. Et aprĂšs, tu me demandais quoi, pardon ? LFB Comment tu choisissais tes remixes justement. Boombass Ah. Comment je choisis mes remixes, c’est assez simple. En gĂ©nĂ©ral, je reçois une dĂ©mo, j’écoute trente secondes. S’il y a une voix, je me dis si la voix est cool, et lĂ , j’adorais la voix, je me suis dit wow, il y a un truc Ă  faire, je l’ai pris. Et quand c’est des trucs instrus, si j’aime bien la personne, des fois je n’écoute mĂȘme pas le morceau. Je dis envoie-moi les trucs, et je vois s’il y a un truc que je pioche dedans
 LFB Et j’ai une derniĂšre question est-ce que t’aurais des coups de coeur Ă  nous partager, en musique, en films, en livres, des choses qui t’ont marquĂ© rĂ©cemment ? Boombass Ouais, en musique, lĂ  je suis en train de
 Je vais prendre Spotify,. J’écoute plein plein de trucs, hyper instrumentaux. Et il y a un mec que j’adore. Enfin, je dis un mec, c’est peut-ĂȘtre un groupe, c’est peut-ĂȘtre une fille d’ailleurs. C’est Felbn. Il fait des trucs instrus hyper cools, pas hyper connus, tu vois. Ça, c’est mon coup de coeur cette semaine, tu verras, il y a des trucs
 C’est trĂšs organique. Instru, mais vraiment dans le
 le matin, lĂ  j’écoutais ça dans le train, c’est hyper cool. Et c’est une direction en fait, pas lui spĂ©cialement, mais cette musique instrumentale, des fois sans beat et tout, c’est vraiment la direction que je vais prendre, lĂ . La musique pour kiffer, en fait. LFB Ouais. C’est important. Boombass J’adore le DJ, mais quand je dis que je suis trop vieux, c’est que je ne me sens plus Ă  ma place. Non pas par ringardise, mais je veux dire, ça fait trente ans que j’en ai fait. Alors par contre, faire kiffer chez soi, j’adore l’idĂ©e. LFB Et tu te verrais revenir avec un groupe ? Boombass Ah ça
 Je pense que ce sera le prochain truc. C’est que dĂšs que j’ai la musique, je vais monter un super groupe. LFB Eh ben on a hĂąte. Boombass En fait un groupe de gĂ©nies, et moi je voudrais faire le chef d’orchestre. Un peu comme quand Miles Davis faisait ses derniers concerts, tu sais, il faisait cinq minutes de solo, puis aprĂšs il dirigeait tous les autres. Sans comparaison avec Miles Davis. LFB J’ai hĂąte de voir ça. Ben Ă©coute, merci beaucoup. Boombass Merci, c’est moi. Retrouvez notre chronique du livre de Boombass par ici
Maisj'ai pas tenut ma promesse. Alors je sais pas si je vait y arriver. Je pense bien que on va pas me dire de pas revenir Alors cette question est bĂȘte mais voila x) J'ai envie de revenir d'un cĂŽtĂ© mais d'un autre, Je em suis beaucoup lassĂ©e des JDR Ă©quins et AL a pas mal changer
J’entends de plus en plus souvent mes Ă©voquer l’absence de lĂ©gitimitĂ©. Le plus frĂ©quemment, les arguments riment avec la notion de confiance en soi. Et, tout aussi souvent, cette lĂ©gitimitĂ© » s’inscrit au plus profond de ce qu’ils ou elles ressentent d’eux ou d’elles-mĂȘmes. Cette carence » est d’autant plus marquĂ©e chez de nombreuses femmes. Comment comprendre ce sentiment d’illĂ©gitimitĂ© ? Qu’en dit la psychologie ? Peut-on considĂ©rer qu’il y ait un rapport entre lĂ©gitimitĂ© et confiance en soi ? Et, du coup, on en fait quoi ? Petit tour d’horizon de la lĂ©gitimitĂ© Permettez-moi une petite disgression explicative
 Lorsque l’on se penche sur le sens premier de la lĂ©gitimitĂ©, il se fonde textuellement dans le droit, la justice. Sa dĂ©finition se rĂ©fĂšre au droit naturel de ce qui est juste en soi » Ă  l’inverse du droit dit positif » le droit des lois Ă©crites qui dĂ©finit la lĂ©galitĂ© ». Si un systĂšme de prĂ©fĂ©rence dĂ©mocratique est lĂ©gitime au sens du choix consenti et Ă©clairĂ© des Ă©lites, il se doit d’apposer, Ă  son tour, des rĂšgles et des lois qui suivent des directives justes, Ă©quitables sur des bases toutes aussi Ă©thiques et morales. On va ainsi considĂ©rer qu’une dĂ©cision sera lĂ©gitime selon diffĂ©rents critĂšres come les circonstances, les personnes, les objectifs. Pourtant, dans notre vocabulaire commun, la notion de lĂ©gitimitĂ© est surtout connotĂ©e professionnellement. On va ainsi penser qu’une personne est Ă  sa place lĂ©gitime selon un certain bagage diplĂŽmes, expĂ©riences etc.. Il y aurait un rapport de cause Ă  effets entre ce que je possĂšde et ce que je suis. Ces liens directs entre compĂ©tences, diplĂŽmes et autres sont les moyens de valider une place, un emploi, un rĂŽle. Ils soulĂšvent rĂ©guliĂšrement la question de l’occupation de certains postes selon des critĂšres jugĂ©s objectifs mais qui peuvent, sous certaines autres conditions, bien subjectifs En effet, les mĂ©tiers avec des titres protĂ©gĂ©s ne peuvent ĂȘtre occupĂ©s sans leurs obtentions c’est le cas du mĂ©tier de psychologue En continuant les recherches, est sortie une autre dĂ©finition de la lĂ©gitimitĂ© celle des naissances dites lĂ©gitimes » issues d’une union reconnue par le groupe sociale via un rite comme le mariage. Pur mĂ©lange entre nature et culture quoi de plus lĂ©gitime qu’une naissance ?, elle soulĂšve la part du social dans les parcours pourtant libres et naturels entre deux adultes consentants. Le concept de lĂ©gitimitĂ© et la psychologie En approfondissant la question de la lĂ©gitimitĂ© en psychologie, ressortent des rĂ©flexions assez Ă©tonnantes. Soit vient celle concernant la lĂ©gitimitĂ© du psychologue en tant que ce qui en soit, a le mĂ©rite de faire grandir une science balbutiante et anciennement plutĂŽt critiquĂ©e. Soit Ă©merge le dĂ©bat sur la force des instances, croyances et autres sur ce qui est ou non lĂ©gitime. On pourrait alors en dĂ©duire que la lĂ©gitimitĂ© est surtout culturelle. En effet, si je me rĂ©fĂšre Ă  mon groupe d’appartenance plus ou moins Ă©largi pour me considĂ©rer ou juger quelqu’un de lĂ©gitime, je serai forcĂ©ment par tout ce que porte mon groupe de rĂ©fĂ©rence avec son lot de religion, repĂšres et rĂšgles plus ou moins explicites. Et, tout en restant au conditionnel, nous pourrions considĂ©rer que les rĂ©fĂ©rents Ă  la lĂ©gitimitĂ© ont plus Ă  voir avec la psychologie sociale et ses Ă©tudes des groupes qu’avec la thĂ©rapeutique
 Pourtant, ce mot revient en boucle dans les sĂ©ances. Et, quand on fait des recherches plus poussĂ©es encore, peu de rĂ©sultats concrets, scientifiques au sens premier du terme mais des sĂ©ries complĂštes d’interrogations entre lĂ©gitimitĂ©, confiance en soi voire imposture
 Mais, le terme n’est-il pas galvaudĂ© de fait ? AprĂšs tout, comme expliquĂ© plus haut, la lĂ©gitimitĂ© a d’abord un rapport avec la loi » bon, il nous faudrait lancer un grand dĂ©bat philosophique sur la lĂ©gitimitĂ© mĂȘme de ces lois
 !. Pourtant, il s’agit bien de souffrances quand elle est Ă©voquĂ©e. Donc, elle mĂ©rite d’ĂȘtre entendue et, mĂȘme, traitĂ©e. Je vais donc parler d’un sentiment de lĂ©gitimitĂ©. On s’attachera donc bien Ă  la partie affective de la personne et pas seulement Ă  une catĂ©gorisation en lien ni avec des codes ni l’espace professionnel. Petite tentative de dĂ©finition du sentiment de lĂ©gitimitĂ© Afin de bien distinguer la confiance, l’imposture et la lĂ©gitimitĂ©, nous pourrions poser qu’avoir le sentiment d’ĂȘtre lĂ©gitime ce serait se penser Ă  la bonne place et en empruntant un peu Ă  la justice dans son bon droit. Je prendrai 3 exemples directement empruntĂ©s Ă  des expĂ©riences partagĂ©es en sĂ©ances – Vous ĂȘtes Ă  un dĂźner. Tous les convives vous paraissent captivants, Ă©rudits. Vous les Ă©coutez et finissez par vous convaincre que vous n’avez rien d’aussi intĂ©ressant Ă  dire, Ă  apporter. Vous vous enfermez dans un silence poli mais qui vous plonge dans un absolu sentiment d’illĂ©gitimitĂ© Ă  ĂȘtre parmi eux. – Vous participez Ă  une rĂ©union avec d’autres parents au parc pendant que vos enfants jouent un peu plus loin. Un des parents fait une remarque plutĂŽt dĂ©guisĂ©e mais que vous pressentez parfaitement comme dĂ©sobligeante sur votre enfant. Le groupe entier rit. Vous restez mais, lĂ  encore, – Lors d’une rĂ©union, votre distribue les prochains dossiers Ă  traiter. Vous ĂȘtes dĂ©jĂ  et votre le sait pertinemment. de vos collĂšgue refuse un des dossiers au prĂ©texte qu’il ou elle n’aime pas ce genre de dossier. Vous non plus. Pourtant, c’est Ă  vous qu’il sera donnĂ© parce que vous ne vous ĂȘtes pas Dans ces 3 situations, aprĂšs analyse, beaucoup Ă©voqueraient le manque de confiance en soi. Pourtant, le vĂ©ritable point commun ici est bien dans le positionnement par rapport aux autres. Dans l’exemple du dĂźner, ma patiente a scannĂ© » puis dĂ©duit les niveaux » des autres prĂ©sents sans jamais interroger sa valeur mais en Ă©valuant celles des autres. Pour la critique Ă  peine dissimulĂ©e sur l’enfant, le rire du reste du groupe a envoyĂ© un signal social il y avait une sorte d’accord entre les membres du groupe. Ce qui remettait en question son propre positionnement vis-Ă -vis du groupe en cas de dĂ©saccord de sa part. On comprendra plus tard que d’autres enjeux se jouent dans ce mĂȘme groupe. Et, enfin, pour la rĂ©union, le positionnement rapide du ou de la collĂšgue suivi d’un je n’aime pas » rend toute forme de nĂ©gociation compliquĂ©e entre postures professionnelles, reconnaissance par la hiĂ©rarchie et poser son non » face Ă  un je n’aime pas ». Le sentiment de lĂ©gitimitĂ© n’est pas toujours liĂ© au manque de confiance en soi qui est aussi Ă  rĂ©flĂ©chir. Mais bien Ă  sa difficultĂ© Ă  se positionner en se considĂ©rant en droit de le faire par rapport aux autres ! A la diffĂ©rence d’un systĂšme de lois qui dĂ©crĂšte ce qui est ou n’est pas lĂ©gitime, le sentiment de lĂ©gitimitĂ© me fait me positionner comme en subordination aux diffĂ©rents groupes dans lesquels j’évolue. Je vais me juger et non plus analyser de façon bienveillante la situation dans laquelle je suis. C’est parmi les autres que j’évalue de façons totalement subjective si je suis ou non lĂ©gitime. Aucun modĂšle, aucun code prĂ©dĂ©fini mais bien un sentiment subjectif de la situation que je subis. Le sentiment de lĂ©gitimitĂ© serait donc ma propre apprĂ©ciation de ma place et de mon droit Ă  la prendre. Outils et pratiques pour dĂ©velopper mon sentiment de lĂ©gitimitĂ© C’est ici que la psychologie en termes thĂ©rapeutiques intervient Il est important pour dĂ©velopper ce sentiment de lĂ©gitimitĂ© de repenser les places et positionnements que j’ai non seulement l’habitude de prendre mais aussi de donner Ă  autrui. Je peux le faire via l’analyse de mon histoire. GrĂące au travail sur soi-mĂȘme, la meilleure comprĂ©hension de soi et surtout la meilleure apprĂ©hension de soi, je vais pouvoir prendre conscience de la valeur que je porte Ă  mon environnement et Ă  moi-mĂȘme Ce sentiment de lĂ©gitimitĂ© se construit au travers de la qualitĂ© de nos attachements, eux-mĂȘmes en Ă©volution. Ainsi, en me comprenant mieux, je peux activer des leviers spĂ©cifiques pour dĂ©passer cette problĂ©matique. Les outils thĂ©rapeutiques et ceux issus de la psychologie positive sont parfaitement adaptĂ©s. Avec le ou la psychologue, cette rencontre avec moi-mĂȘme, me donne, enfin, le sentiment de toute ma lĂ©gitimitĂ©. Pourne plus ĂȘtre jalouse, vous allez devoir mettre en avant votre volontĂ© de fer. C’est le premier pilier de votre combat contre toutes les Ă©motions qui vous gĂąchaient la vie jusqu’à maintenant. Vous ne devez plus vous autoriser Ă  pleurer ou Ă  faire des crises car en rĂ©alitĂ© vous allez ĂȘtre plus forte que jamais et vous allez Il n'est jamais plaisant de sentir que l'on n'est pas respectĂ©. Cela peut mĂȘme nous mener Ă  oublier les incroyables qualitĂ©s que l'on a Ă  offrir. S'il est important de conserver une attitude positive et de laisser le bĂ©nĂ©fice du doute Ă  l'autre partie, comprendre les signes trahissant un manque de respect vous permettra de savoir vous dĂ©fendre et de dĂ©velopper votre amour-propre. Des indices subtils aux signes plus classiques, apprenez Ă  reconnaitre les comportements irrespectueux et Ă  obtenir le respect que vous mĂ©ritez. 1 Posez-vous la question Est-ce que je me sens apprĂ©ciĂ©e ? » Les gens irrespectueux ignorent les efforts que l'on fait [1] . Ils pourraient mĂȘme s'attribuer les mĂ©rites de votre travail et de vos succĂšs [2] . Vous ĂȘtes une personne de valeur et mĂ©ritez que vos contributions soient reconnues comme les vĂŽtres. Faites la liste de tous vos succĂšs et de vos traits positifs, pour vous valider, vous-mĂȘme, sans tenir compte de ce que disent les autres. Parlez ensuite Ă  la personne irrespectueuse de votre ressenti. Dans le cadre de votre travail, parlez Ă  votre supĂ©rieur de ce que vous avez accompli. Demandez-lui son avis sur vos points forts, afin qu'il ait l'occasion de rĂ©flĂ©chir Ă  la valeur que vous apportez J'aimerais avoir votre opinion sur mes points forts et sur la façon dont je peux les mettre au service de l'entreprise. Je sais qu'au cours des 3 derniers mois, mon Ă©quipe a accompli
 [3] » Avec un ami ou votre partenaire, parlez Ă  la premiĂšre personne, afin de communiquer que vous vous sentez sous-estimĂ© Je suis blessĂ©e et déçue que tu ne me remercies jamais de prĂ©parer Ă  diner chaque jour. » 1 MĂ©fiez-vous des promesses brisĂ©es. Elles sont un signe d'irrespect. Les amis, les collĂšgues et les partenaires peuvent parfois se laisser dĂ©passer par leur charge de travail et leurs autres engagements. Cependant, si quelqu'un vous laisse rĂ©guliĂšrement tomber au dernier moment, la situation sera probablement blessante, et ce pourrait ĂȘtre le signe que la personne n'apprĂ©cie pas votre temps ou votre relation Ă  sa juste valeur [4] . Parlez Ă  cette personne de l'impact de son comportement sur vous et demandez-lui si quelque chose l'empĂȘche de tenir sa parole [5] . À un ami ou Ă  un partenaire, dites Je suis contrariĂ© que nous ayons dĂ» annuler Ă  nouveau notre diner l'autre soir. Peux-tu m'expliquer plus prĂ©cisĂ©ment ce qu'il s'est passĂ© ? » À un collĂšgue ou Ă  un supĂ©rieur, dites As-tu trouvĂ© le temps de lire ma proposition ? J'aimerais pouvoir avancer sur ce projet, mais je ne pourrais le faire qu'une fois que le document est validĂ©. » Lors de l'interaction, montrez-vous sure de vous, afin d'attirer le respect que vous mĂ©ritez. Si vous n'avez pas l'habitude de hausser la voix, parlez plus fort et articulez bien. Gardez la tĂȘte haute. Si vous avez tendance Ă  vous assoir dans un coin, installez-vous au centre ou Ă  l'avant. 1Est-elle lĂ  pour vous, mĂȘme lorsqu'elle n'a rien Ă  y gagner ? Vous pourriez ĂȘtre sincĂšrement intĂ©ressĂ© par ce qu'il se passe dans sa vie, mais la relation ne sera pas Ă©quilibrĂ©e si la personne ne vous accorde de l'attention que lorsqu'elle y a un intĂ©rĂȘt. Ce type de relations peut ĂȘtre source de frustration et de dĂ©ception [6] . Fixez des limites quant au temps et Ă  l'Ă©nergie que vous ĂȘtes prĂȘt Ă  consacrer Ă  cette personne et apprenez Ă  lui dire non » lorsqu'elle vous en demande trop [7] . 1 Si elle vous fuit, la personne n'accorde pas d'importance votre relation. Vous pourriez vous sentir stressĂ© ou contrariĂ© lorsque quelqu'un vous ignore complĂštement, et cela est tout Ă  fait normal, puisque les ĂȘtres humains sont des crĂ©atures sociales. Demandez-lui de parler de la situation. Il pourrait se passer d'autres choses dans sa vie qui l'empĂȘchent d'ĂȘtre disponible pour vous ou elle pourrait vous Ă©viter volontairement. Dans ce cas, confrontez-la directement, car l'ignorer Ă  votre tour pourrait dĂ©cupler votre stress [8] . Pour Ă©viter d'aggraver le problĂšme, expliquez-lui calmement la situation, le comportement et l'impact que celui-ci a sur vous Je t'ai envoyĂ© un message l'autre jour pour savoir comment tu allais. J'ai remarquĂ© que tu n'as pas pris le temps de me rĂ©pondre. Ça m'a beaucoup contrariĂ© et je me suis inquiĂ©tĂ© pour toi. » 1 Remarquez s'il fait autre chose et ne vous regarde pas dans les yeux. L'Ă©coute est un aspect important du respect. DĂ©terminez vos attentes quant Ă  la façon dont vous voulez communiquer et informez la personne que vous ĂȘtes prĂȘt Ă  attendre qu'elle ait fini ce qu'elle fait pour parler [9] . À un collĂšgue ou Ă  un supĂ©rieur, dites Je ne veux pas interrompre ce que tu fais. PrĂ©fĂšres-tu que l'on reprogramme [10] ? » À un ami ou Ă  un partenaire, dites Je t'aime et je veux passer un moment de qualitĂ© avec toi. Pourquoi ne pas laisser nos tĂ©lĂ©phones de cĂŽtĂ© le temps du repas ? » 1 Couper la parole est un manque de respect Ă©vident. Vos idĂ©es et ce que vous avez Ă  dire sont importants. Dans le monde du travail, pour Ă©viter de vous faire interrompre, donnez Ă  votre interlocuteur un aperçu de ce que vous direz et informez-le du moment oĂč vous rĂ©pondrez aux questions et prendrez les suggestions. Face Ă  un ami ou Ă  un partenaire, engagez une conversation en tĂȘte Ă  tĂȘte, dans un lieu privĂ©, et parlez de ce que vous avez remarquĂ© et de ce que vous ressentez [11] . Au travail, dites J'aimerais te faire part de quelques idĂ©es pour le projet de l'Avenue du Parc. AprĂšs te les avoir prĂ©sentĂ©es, j'aimerais que tu me donnes ton avis. » Face Ă  un ami ou Ă  un partenaire, dites J'ai remarquĂ© que tu me coupes souvent la parole lorsque je parle. J'apprĂ©cie ton enthousiasme, mais je me sens frustrĂ© de ne pas pouvoir finir ce que je dis. » Pour une approche plus douce, vous pourrez vous adresser Ă  un groupe pour Ă©tablir de nouvelles attentes Faisons tous l'effort d'ĂȘtre plus Ă  l'Ă©coute et veillons Ă  laisser Ă  chacun une chance d'exprimer ses idĂ©es. » 1 Remarquez les comportements mĂ©prisants. Une personne qui ne vous respecte pas aura tendance Ă  rejeter vos idĂ©es et vos propositions, en particulier devant les autres. Elle pourrait mĂȘme lever les yeux au ciel ou se moquer ouvertement de ce que vous dites [12] . Ce comportement n'indique pas que vos idĂ©es ne sont pas bonnes. Lorsque la personne se montre mĂ©prisante, faites-vous entendre ! Restez ferme, rĂ©pĂ©tez et dĂ©fendez vos idĂ©es Écoute-moi. Je pense vraiment que cela pourrait fonctionner, car
 » Rappelez votre valeur et vos qualifications Ă  la personne Le dernier projet sur lequel j'ai travaillĂ© a bien mieux fonctionnĂ© que ce qui Ă©tait attendu et je pense que nous devrions essayer cela. » 1 Les gens respectueux Ă©couteront lorsque vous dites non ». Les gens irrespectueux pourraient avoir tendance Ă  vouloir repousser vos limites, discrĂštement, par exemple en organisant une sortie, alors que vous aviez dit que vous ne vouliez pas sortir ce soir-lĂ . Ils pourraient tester vos limites en vous donnant un surnom dĂ©sobligeant [13] . Exprimez ce que vous attendez de la relation, dites clairement ce que vous ne voulez pas et comprenez bien que vous avez le pouvoir de dire non [14] . » Au bureau, soyez clair quant Ă  votre charge de travail ou au problĂšme et proposez une alternative Je vous remercie pour cette opportunitĂ©. Malheureusement, je ne peux pas accepter un projet de plus en ce moment puisque je dois me concentrer sur le lancement de la nouvelle ligne. Pourrions-nous y revenir aprĂšs le lancement la semaine suivante [15] ? » Dans votre vie personnelle, soyez honnĂȘte, mais ferme quant Ă  vos besoins. Recherchez un compromis lorsque cela est possible J'adorerais passer plus de temps avec toi, mais honnĂȘtement je suis tellement fatiguĂ© lorsque le weekend arrive. Pourrions-nous prendre un moment une semaine sur deux pour se voir ? » 1 Soyez Ă  l'affut des insultes et des remarques dĂ©gradantes [16] . Informez clairement la personne que vous n'acceptez pas que l'on vous parle ainsi. Face Ă  ce genre de manque de respect au travail, Ă  l'Ă©cole ou au sein d'une organisation, dĂ©noncez tout commentaire insultant aux Ressources Humaines ou Ă  votre supĂ©rieur [17] . Je ne me sens pas respectĂ© lorsque tu m'appelles ainsi ou que tu me parles comme cela. ArrĂȘte cela. » 1 Les personnes irrespectueuses ne s'inquiĂšteront pas de vos sentiments. La personne pourrait s'en prendre violemment Ă  vous ou rejeter sur vous la responsabilitĂ© de ses problĂšmes. Si tout le monde peut s'Ă©nerver de temps en temps, une relation saine ne comprendra ni violence physique, ni coercition, ni intimidation. Quelle que soit la nature de la relation que ce soit face Ă  un supĂ©rieur, Ă  un amoureux ou Ă  un ami, vous mĂ©ritez de vous sentir en sĂ©curitĂ© et respectĂ©. Gardez votre calme et n'envenimez pas la situation en criant [18] . Rassurez l'autre partie en lui disant que vous comprenez ce qu'il vous dit J'ai l'impression que tu voudrais que je
 » Si vous pouvez vous imposer sans prendre de risques, dites-lui que vous n'accepterez pas certains comportements Je ne peux pas te parler quand tu cries comme cela. » Si le manque de respect ne prend pas fin, quittez l'emploi ou la relation. Vous trouverez d'autres gens qui vous respecteront et reconnaitront votre valeur. 1 Exclure quelqu'un d'une conversation est un manque de respect. Cela crĂ©e une sĂ©paration entre vous et le groupe, pour vous faire sentir que vous n'ĂȘtes pas Ă  votre place. En rĂ©alitĂ©, vous ĂȘtes Ă  votre place ! Faites-vous connaitre comme la personne digne de respect que vous ĂȘtes, en faisant l'effort d'Ă©tablir un lien avec les gens qui vous entourent. Si les comportements irrespectueux s'aggravent ou se poursuivent, informez-en votre organisation ou vos supĂ©rieurs. En effet, ces comportements pourraient signaler un problĂšme de discrimination ou de harcĂšlement plus profond [19] . Si vous ne pouvez pas dĂ©noncer le traitement nĂ©gatif, trouvez au moins un alliĂ© », quelqu'un qui vous traite avec respect et pourrait vous aider Ă  vous dĂ©fendre [20] . 1 Reconnait-elle sa part de responsabilitĂ© en cas de faute partagĂ©e ? Assumer en partie la responsabilitĂ© d'un malentendu ou d'un conflit est un signe de respect pour l'autre partie. En effet, cela dĂ©montre que la personne tient Ă  prĂ©server la relation. Lorsque vous avez fait une erreur sincĂšre, il est normal de prĂ©senter ses excuses. En revanche, si vous remarquez que l'autre partie ne s'excuse presque jamais, perdez l'habitude d'assumer toutes les responsabilitĂ©s [21] . Demandez-vous Quel message envoient mes excuses ? Est-ce que j'envoie le message d'une intention sincĂšre et de bonne volontĂ© ? Ou est-ce que je me rabaisse en assumant des fautes que je n'ai pas commises ? » 1 Faites le point avec vous-mĂȘme aprĂšs avoir vu cette personne. Qu'est-ce que vous ressentez ? Faire face Ă  un manque de respect est Ă©puisant sur le plan Ă©motionnel, mĂȘme si vous ne parvenez pas Ă  dĂ©terminer exactement les sentiments que vous donne cette personne. Vous pourrez dĂ©cider de mettre cette amitiĂ© ou cette relation toxique sur pause. Si vous ne pouvez pas quitter la situation en particulier, au travail, passez du temps avec les gens qui vous tirent vers le haut et qui rechargent vos batteries [22] . Demandez-vous Est-ce qu'en sa prĂ©sence, je me sens bien dans ma peau ou gĂ©nĂ©ralement pas Ă©panouie ? » RĂ©fĂ©rences À propos de ce wikiHow Cette page a Ă©tĂ© consultĂ©e 73 231 fois. Cet article vous a-t-il Ă©tĂ© utile ? Abonnez-vous pour recevoir la newsletter de wikiHow! S'abonner Jai l’impression de ne pas mĂ©riter ma place et que ça se voit et j’ai peur de ne pas y arriver. C’est oppressant» TĂ©moignage 5 «Le problĂšme pour moi est que je ne me trouve Ă  ma place nulle part, comme si je transportais un poids Ă©norme qui me handicape aussi bien dans mon travail que dans ma vie de famille. Salut Ă  tous !Je suis dans une situation assez compliquĂ©e et je ne sais plus vraiment ce que je peux faire. J'aimerais avoir un maximum de conseils. Je vais tenter de vous rĂ©sumer le truc. Merci d'avance Ă  ceux qui prendront le temps de lire. Donc actuellement je suis en seconde annĂ©e de BTS Services informatiques aux organisations, en spĂ©cialitĂ© dĂ©veloppement il y a deux spĂ©s, dĂ©v ou rĂ©seau. J'ai donc intĂ©grĂ© ce BTS aprĂšs avoir passĂ© un bac STI2D. Malheureusement tout ne s'est pas dĂ©roulĂ© comme prĂ©vu il se trouve que mon parcours en STI puis en SIO a Ă©tĂ© une suite de dĂ©sillusions et d'Ă©checs multiples. À l'heure actuelle la situation devient critique et l'impact sur mon Ă©tat moral, confiance en moi... commence Ă  ĂȘtre par le commencement. J'en suis venu Ă  faire ce bac spĂ© SIN et puis par la suite SIO parce qu'Ă  ce moment-lĂ  je me disais que je voulais faire de l'informatique du dĂ©veloppement Web notamment. En fait je suis passionnĂ© par l'informatique depuis que je suis petit, et je me suis jamais vraiment posĂ© de question sur mon avenir. Pour moi c'Ă©tait Ă©vident que ça allait ĂȘtre dans ce domaine. Je m'intĂ©resse Ă  beaucoup de domaines diffĂ©rents et celui-ci prĂ©domine un peu sur tout le il se trouve qu'Ă  l'Ă©cole j'ai toujours Ă©tĂ© quelqu'un de littĂ©raire. Et en fait, les matiĂšres scientifiques et les concepts abstraits/thĂ©oriques de façon plus gĂ©nĂ©rale, particuliĂšrement les mathĂ©matiques, sont depuis toujours totalement abstraites et incomprĂ©hensibles pour moi. J'ai un gros blocage avec ça depuis la nuit des temps. Pour donner l'exemple des maths, mon cerveau n'arrive pas Ă  en tirer quoi que ce soit, mĂȘme certains concepts pourtant jugĂ©s trĂšs simples. Le souci a commencĂ© Ă  se prĂ©senter de maniĂšre sĂ©rieuse vers le CM2, puis par la suite ça n'a Ă©tĂ© qu'une dĂ©gringolade jusqu'Ă  ce que j'atteigne le nĂ©ant. Travailler n'y change malheureusement pas grand chose mĂȘme si c'est un petit peu moins pire ces derniĂšres annĂ©es sur deux-trois notions de maths. À l'inverse, j'ai toujours Ă©tĂ© trĂšs Ă  l'aise dans les disciplines plus littĂ©raires, et j'ai toujours particuliĂšrement apprĂ©ciĂ© celles-ci. Le français mais aussi les langues, l'histoire-gĂ©o ou la si vous ne connaissez pas le programme de STI2D, il faut savoir que celui-ci est composĂ© presque exclusivement d'enseignements thĂ©oriques et surtout de mathĂ©matiques on en fait absolument partout, tout le temps. Cette filliĂšre n'offre quasiment aucune place pour le concret, tout se base sur des formules et des schĂ©mas il n'y a mĂȘme pas de programmation, ou trĂšs peu, bref c'en est effrayant. En allant en STI2D je m'attendais Ă  faire de l'informatique et de l'Ă©lectronique. On m'a vendu du rĂȘve ; tout ça pour qu'au final je me retrouve dans une classe remplie de Jean-Matheux oĂč j'Ă©tais loin derriĂšre, Ă  contempler mes schĂ©mas Ă©lectriques et autres formules en me demandant quand est-ce qu'on ferait - enfin - un peu d'informatique. SpoilAfficherMasquerÇa n'est pas exclusif Ă  la STI2D, je me suis rendu compte au fil des annĂ©es que l'enseignement en France Ă©tait en fait totalement centrĂ© sur deux matiĂšres les maths et l'anglais. Les diffĂ©rentes filiĂšres ou formations ne sont qu'une fine couche de peinture qui vient se greffer Ă  tout ça, et cette couche sera toujours mĂ©prisĂ©e et sous-coefficientĂ©e par rapport au reste. M'enfin c'est un autre dĂ©bat. Et voilĂ  que je suis par la suite tombĂ© dans un piĂšge similaire en candidatant pour le BTS SIO. Premier point les enseignements thĂ©oriques. MĂȘme si je suis restĂ© bon dernier j'ai pu avoir un tout petit peu moins de mal avec certains chapitres de maths parce que ce sont des maths plus appliquĂ©es aux domaines de l'informatique. Ensuite j'ai commencĂ© Ă  me frotter Ă  certaines notions en informatique, qui ont une logique qui lĂ  encore m'Ă©chappe complĂštement. Je pense par exemple au SQL pour ceux qui ne connaissent pas, un langage et une technologie de gestion de bases de donnĂ©es. Je ne comprends rien du tout aux requĂȘtes, c'est d'un flou absolu pour moi. Et je ne parle mĂȘme pas des modĂšles conceptuels de donnĂ©es ou autres joyeusetĂ©s. Je peux aussi parler de la programmation orientĂ©e objet au bout d'un an je sais Ă  peine coder une classe, c'pas mal, etc. Second point. Les enseignements de spĂ©cialitĂ© sont intĂ©gralement basĂ©s sur une chose les ENTREPRISES. Ça s'en ressent tout le temps et jusque dans les moindres confins de nos TP. Par exemple chaque exercice sur les bases de donnĂ©es sera centrĂ© autour d'une base "employĂ©s", chaque Ă©tude de cas se prĂ©sente sous la forme d'une entreprise pour laquelle il faut rĂ©aliser une mission... Et le plus gĂȘnant dans tout ça on t'impose de A Ă  Z comment faire les choses. En gros, si tu fais un programme, tu dois faire telle fonction de TELLE MANIÈRE et PAS autrement, parce que "oui c'est une convention, comme ça c'est plus facile Ă  maintenir par un autre dĂ©veloppeur de l'entreprise oĂč tu travailleras". Pour les connaisseurs, on est absolument obligĂ©s de n'utiliser QUE de l'orientĂ© objet, du MVC, etc etc... On est confinĂ© dans plein de façons de faire et autres standards spĂ©cifiques qu'on est obligĂ© d'utiliser. Ça vous paraĂźt sĂ»rement trĂšs cohĂ©rent, et si le but est juste de rĂ©aliser une prestation sans Ăąme pour une sociĂ©tĂ© je peux comprendre... Mais ça n'est pas du tout ce que je recherche... Au final je me retrouve dans l'impasse, avec de graves difficultĂ©s et aucune motivation pour remonter la pente ; bien que j'essaie sans cesse, sans grand succĂšs. Ces derniers temps j'y ai repensĂ© et je commence vraiment Ă  me demander c'est vraiment ce qui me correspond. Maintenant quand j'y pense je me dis que conserver l'informatique seulement en tant que loisir, en codant mes petits trucs comme je voulais dans mon coin, aurait Ă©tĂ© la voie Ă  suivre. Le BTS ce n'est plus l'Ă©cole mais c'est une formation professionnelle, oĂč on vous forme Ă  servir une entreprise et c'est encore + vrai pour ce BTS-ci, au point que j'avais lu que le programme a Ă©tĂ© pensĂ© par les entreprises justement et rien d'autre. Et ça je n'en ai rĂ©ellement pris conscience que tout je suis donc dernier de ma classe loin derriĂšre les autres dans les matiĂšres de spĂ©cialitĂ© dĂ©veloppement, idem en maths Ă©videmment... En fait la matiĂšre oĂč je m'en sors le plus c'est le français, et c'est d'ailleurs le seul cours que j'apprĂ©cie vraiment. Mon niveau en anglais aussi est pas ouf mais je commence petit Ă  petit Ă  remonter la pente, j'ai moins de difficultĂ©s dans les domaines littĂ©raires donc c'est autre chose. Et puis l'atmosphĂšre du cours est largement plus reste des matiĂšres j'aime vraiment pas et je me sens pas bien du tout pendant les cours Ă  cause de mes difficultĂ©s et de l'"atmosphĂšre" qui y rĂšgne. Genre je vois tout le monde ĂȘtre loin devant moi et moi ĂȘtre loin derriĂšre, et ça me rend trĂšs triste. Et y'a aussi le cĂŽtĂ© "mentalitĂ©", pour vous donner un exemple trĂšs concret le prof de maths qui rend les copies, ils ont tous eu entre 14 et 20 mais la moitiĂ© sont en mode "ah merde, j'ai ratĂ©", Ă  forcer comme des demeurĂ©s... Pendant que moi je suis lĂ  avec mon 3/20 et mon seum. Enfin bref y'a cette atmosphĂšre assez spĂ©cifique dans quelques matiĂšres, ça + ne jamais rien capter et toujours ĂȘtre le type qui a la pire note Ă  chaque DS... je supporte difficilement il faut bien le l'heure actuelle je ne sais vraiment plus quoi faire. J'ai la sensation d'avoir totalement ratĂ© mon parcours scolaire, d'avoir fait tous les mauvais choix possibles, et de ne plus pouvoir y faire grand chose. DĂšs que j'essaie de reprendre les notions je me noie aussitĂŽt, je ne comprends rien, j'ai l'impression d'atterir dans une autre dimension. Et le peu de progrĂšs que je peux faire est entĂąchĂ© par un considĂ©rable manque de motivation. Je commence sĂ©rieusement Ă  me demander si je suis vraiment Ă  ma place en BTS d'informatique ; si au final je ne ferais pas mieux de me rĂ©orienter vers une voie littĂ©raire. Puis bon mĂȘme si je voulais je ne peux pas le faire maintenant, c'est trop tard ; j'ai entamĂ© ma seconde annĂ©e et je pense pas que mes parents l'entendraient de cette voilĂ , je suis dans l'impasse la plus totale ; rongĂ© continuellement par le sentiment d'Ă©chec quand tu es le dernier partout et qu'en + tu as pas Ă©normĂ©ment de gens pour t'entourer, l'impact sur ta confiance en toi est assez monstrueux et n'arrivant pas Ă  changer le cours des choses et je suis absolument pas/plus motivĂ© de toute façon. Je ne sais pas ce que je devrais que vous me donneriez comme conseils ? Quelqu'un est-il dĂ©jĂ  passĂ© par lĂ  ? Qu'est-ce que je peux faire pour me sortir de cette situation ?Je vous remercie d'avoir pris le temps de me lire. Je suis dĂ©solĂ© d'avoir fait aussi long, c'Ă©tait difficile de synthĂ©siter davantage. J'attends vos rĂ©actions avec impatience ; je peux bien sĂ»r donner des prĂ©cisions sur mon parcours ou autre si nĂ©cessaire.
MaisDieu, on ne le dĂ©cevra pas. Et si c’est uniquement par fiertĂ© que l’on persĂ©vĂšre dans une voie, rappelons-nous que Dieu n’aime pas la fiertĂ©. En effet, «Dieu rĂ©siste aux orgueilleux, mais il fait grĂące aux humbles» (Jacques 4 ,6). Et il promet Ă©galement que «quiconque s’élĂšvera sera abaissĂ©, et quiconque s’abaissera
C’est une phrase frĂ©quemment employĂ©e par les chrĂ©tiens et frĂ©quemment embarrassante pour les pasteurs Je ne me sens pas intĂ©grĂ© Ă  l’Église. Je me sens dĂ©connectĂ© de ce qui se passe. » Le ministĂšre pastoral a pour but de voir tous les chrĂ©tiens grandir, avancer. Et lorsque nous entendons une telle dĂ©claration, le rĂ©flexe est de passer dans le mode rĂ©gler le problĂšme. » Nous essayons mĂȘme, souvent, de mettre en place une structure autour de la personne afin de l’aider Ă  se sentir intĂ©grĂ©e. Et si cela Ă©tait, en fait, inefficace? Et si le problĂšme n’était pas la structure mais l’individu? Et si le manque de connexion que l’on ressent est en rĂ©alitĂ© dĂ» Ă  l’égoĂŻsme?* Se plier en quatre devant l’égocentrisme ne rĂ©sout pas le problĂšme. Il ne fait que l’empirer. Se plier en quatre devant l’égocentrisme ne fait qu’empirer le problĂšme. » Je trouve remarquable que l’Église, lorsqu’elle applique l’Évangile, renonce Ă  elle-mĂȘme dans tous les domaines. D’ailleurs, la plupart des commandements du Nouveau Testament nous appellent Ă  renoncer Ă  nous-mĂȘmes, afin de servir les autres cf. ÉphĂ©siens 4-6. Plan d’action pour se sentir plus connectĂ© dans l’église Voici donc une liste, une aide pour ceux qui dĂ©sirent se sentir connectĂ©s Ă  l’Église.** Priez pour que Dieu vous donne de comprendre son plan pour l’Église, et qu’il vous fasse voir la toute beautĂ© de ce au culte les Ă  3 personnes que vous ne connaissez pas Ă  l’ hospitaliers et ouvrez votre maison Ă  quelqu’ des opportunitĂ©s de servir dans un ministĂšre de l’ pour vos pasteurs, vos anciens, et les autres frĂšres et sƓurs de l’ du Seigneur JĂ©sus aux gens autour de vous et invitez-les Ă  l’ plaisir dans les moyens ordinaires de grĂące prĂ©dication, repas du Seigneur, priĂšre, lectures de la parole, etc
Recommencez la liste. En lisant cette liste, sans doute vous vous ĂȘtes aperçu que dans chaque cas, la difficultĂ© est surmontĂ©e par le service dĂ©sintĂ©ressĂ©. Au lieu de se satisfaire eux-mĂȘmes consumĂ©risme, les croyants sont encouragĂ©s Ă  servir les autres christianisme. Certes, cela peut ĂȘtre parfois inconfortable, mais c’est brillamment biblique, et donc sanctifiant. Un aveu Puis-je vous faire un aveu? Parfois, je ne me sens pas trĂšs connectĂ© Ă  l’Église. Pourtant, je suis pasteur! Mais devinez ce que je fais
 Je travaille sur moi-mĂȘme car, 9 fois sur 10, le problĂšme vient de moi. Et pour cela, j’emploie les moyens ordinaires de grĂące. C’est ce qui me permet de ne plus me focaliser sur ma personne mais sur la personne de Christ. Ils m’aident Ă  me rappeler que l’Église est bien remplie de pĂ©cheurs et que j’en suis un aussi. Le chemin vers l’avant est celui du service dans l’humilitĂ©. Dieu sait ce qu’il fait avec et Ă  travers l’Église. Nous devons lui faire confiance, et, bien souvent, nous mettre au travail. Si vous vous sentez dĂ©connectĂ©, ou ĂȘtes en train de conseiller ceux qui se sentent ainsi, je vous lance le dĂ©fi de vous saisir honnĂȘtement de cette liste. Je pense que cela fera l’affaire. *Je rĂ©alise tout Ă  fait qu’il peut y avoir des problĂšmes lĂ©gitimes dans les Églises, Ă  tel point que de fidĂšles chrĂ©tiens se sentent dĂ©connectĂ©s. Et je ne minimise pas le fait que des pasteurs puissent conduire des assemblĂ©es Ă  ĂȘtre des communautĂ©s cohĂ©rentes. Cet article se concentre uniquement sur des cas individuels. ** Cette liste prĂ©suppose d’ĂȘtre en accord thĂ©ologiquement et philosophiquement avec l’Église. Merci Ă  pour la traduction. 9 conseils pour ceux qui se sentent pas intĂ©grĂ©s dans l’Église a Ă©tĂ© traduit avec la permission de l’auteur.
\n je ne me sens pas Ă  ma place
UbSSVg. 130 458 313 312 285 179 435 229 35

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