Fiches de lecture le dernier jour d'un condamné Victor Hugo, figure emblématique de la littérature française poète avec les contemplations, et romancier avec Notre Dame de Paris, il occupe une place marquante dans l'Histoire en étant un dramaturge engagé contre l'abolition de la peine de mort Le Dernier Jour d'un vous voulez lire ce roman, vous pouvez le retrouvez dès maintenant sur notre site. Vous y trouverez également des résumés et des fiches de lecture sur le Dernier Jour d'un condamné. Pour ceux ou celles qui souhaiteraient approfondir cette lecture, nous vous proposons des études analytiques et analyses de texte sur Le Dernier Jour d'un condamné. Vous pourrez également télécharger d'autres documents pour une meilleure compréhension du roman. Résumé sur le roman Le Dernier Jour d'un condamné a été écrit par Victor Hugo en 1829. Indigné par la guillotine et le traitement de la société envers les condamnés, Victor Hugo décida de dénoncer cette aberration à travers son roman conditions de vie déplorables des prisonniers, traitement inhumain des condamnés en décrivant les souffrances morales et physiques de ces derniers. Le roman est présenté comme un journal intime d'un condamné à mort. Il y écrit ses pensées. Plus qu'un journal, c'est un véritable témoignage. Tout au long de sa vie, le condamné nous livre ses états d'âme ses angoisses, ses tentatives d'évasion et ses espoirs d'être gracié. C'est un roman poignant où Victor hugo exprime fermement son opposition à la peine de mort décrivant l'absurdité de la société de son époque qui "rit et applaudit" à cette exécution. L'œuvre est découpé en trois lieux Bicêtre le procès, la Conciergerie le voyage vers Paris, rencontre avec un autre condamné à mort, l'Hôtel de ville le voyage à Paris, la toilette d'un condamné et le voyage vers la place de Grève où est installé l'échafaud. De nombreux documents à télécharger Télécharger gratuitement nos fiches de lecture sur le dernier jour d'un condamné pour mieux réviser ! Approfondissez également votre lecture en téléchargeant nos analyses de texte et nos commentaires de textes sur le dernier jour d'un condamné. Vous trouverez également des exercices corrigés pour que vous puissiez vous exercer et des contrôles corrigés pour vous auto-évaluer. Youscribe, c'est aussi une plateforme avec plein d'autres fiches de lecture comme nos résumés de La Morte Amoureuse de Théophile Gautier ou bien la fable de La Fontaine Les Animaux Malades de la Peste que vous pouvez télécharger ici.
Ledernier jour d’un condamné : Les personnages 1) Le condamné : on ne sait pas quel crime il a commis. Pourtant, il n’est pas peçu comme un monstre ; il vit atocement l’attente de son exécution. Il a très peur et il voudrait être sauvé pa la gâce du oi, mais il sait ue cela est impossible. Il semble s’ête epenti pou ce u’il a
Chapitre I Un jeune prisonnier dont on ignore le crime évoque sa tourmente condamné à mort il est hanté par l'idée de son exécution prochaine. Douleur psychologique bien plus abominable que la douleur physique de la détention. Chapitre II Le jeune homme se souvient son procès, sa condamnation, ses sentiments lors du jugement. Chapitre III Le prisonnier accepte avec une certaine résignation le verdict. Ne sommes-nous pas tous condamnés à mourir un jour ? Chapitre IV Le condamné décrit son transfert à la prison de Bicêtre. Chapitre V Les souvenirs et les anecdotes se poursuivent l'arrivée à la prison, les conditions d'incarcération, le langage argotique du milieu, l'obéissance du prisonnier bien récompensée... Chapitre VI Le jeune homme dévoile son projet il souhaite écrire. Ecrire pour soulager sa peine, écrire pour qu'on se souvienne, écrire pour combattre la peine de mort. Chapitre VII Toutefois, il tergiverse pourquoi sauver des vies alors qu'il ne peut sauver la sienne ? Chapitre VIII Les jours du prisonnier son comptés. Cinq semaines le séparent de son exécution. Chapitre IX Il entreprend de rédiger son testament et pense à sa famille, plus particulièrement à sa fille qu'il aurait aimé revoir une dernière fois. Chapitre X Le condamné décrit son cachot privé de fenêtres, le corridor, les cellules réservées aux bagnards, celles réservées aux condamnés à mort. Chapitre XI Une nuit, ne trouvant pas le sommeil, ildécrit les inscriptions des murs de sa cellule. Un dessin de la potence retient son attention. Chapitre XII Puis, il remarque les noms des prisonniers qui l'ont précédé dans ce cachot. Chapitre XIII Le jeune homme se remémore il y a quelques jours, il a assisté au départ des bagnards pour le pénitencier de Toulon. Il se souvient de la visite médicale des forçats, du repas des geôliers et du ferrage des prisonniers. Il se souvient de s'être évanoui. Chapitre XIV C'est à l'infirmerie qu'il reprend connaissance. Là il observe le départ des bagnards, réalisant que la situation de condamné à mort est préférable à celui de forçat. Chapitre XV De retour dans sa cellule, il souhaite s'évader. Chapitre XVI Il se souvient à l'infirmerie, il a entendu une jeune femme fredonner une chanson en argot. Chapitre XVII Un rêve Le jeune condamné est libre enfin. Toutefois, prêt à embarquer pour l'Angleterre, il est découvert par un gendarme. Chapitre XVIII On interroge le condamné sur ce qu'il désire manger. Chapitre XIX Le jeune homme réalise que le terme de sa vie approche quand le directeur de la prison, affable, lui rend visite. Chapitre XX Il songe aux gardiens, aux murs sales, à tout ce lieu. Chapitre XXI Un prêtre et un huissier rencontrent le prisonnier. On lui annonce que le pourvoi est rejeté. Son exécution est décidée pour le jour même. Chapitre XXII Le prisonnier narre son transfert à la Conciergerie. Chapitre XXIII Là , il rencontre le prochain condamné à mort qui prendra sa place dans la cellule de Bicêtre. Celui-ci lui raconte son histoire et lui vole sa redingote. Chapitre XXIV Volé, le jeune homme est furieux. Chapitre XXV Une fois dans sa cellule, il réclame une chaise, une table, un lit et du papier. Chapitre XXVI Le prisonnier pense avec amertume à sa fille. Va-t-elle souffrir à cause de lui ? Sera-t-elle rejetée ? Chapitre XXVII Puis il s'interroge sur la mort par décollation. Chapitre XXVIII Il se souvient de l'installation d'une guillotine sur la place de Grève. Chapitre XXIX L'heure de la mise à mort semble interminable. Chapitre XXX Le prisonnier reçoit une seconde visite du prêtre. Le sermon est des plus ordinaires et l'ecclésiastique reste indifférent à la douleur du condamné. Bouleversé, ce dernier ne peut toucher à son repas. Chapitre XXXI On inspecte sa cellule. Il apprend qu'elle sera rénovée dans quelques mois. Chapitre XXXII Un gendarme plaisante après son exécution, qu'il vienne donc chez lui afin de lui dévoiler la combinaison gagnante de la loterie. Le jeune homme, songeant à s'évader, propose au gendarme d'échanger leurs vêtements. Ce dernier, loin d'être dupe, refuse. Chapitre XXXIII Le prisonnier revient sur des souvenirs de jeunesse. Chapitre XXXIV Puis il se remémore son crime. Chapitre XXXV Il songe ensuite à chacun d'entre nous qui continuons à vivre en ignorant le drame qui va se jouer bientôt. Chapitres XXXVI et XXXVII Un autre souvenir la visite de la grande cloche de Notre-Dame de Paris et l'hôtel de ville. Chapitre XXXVIII Le jeune homme compte les heures il ne lui reste que deux heures quarante cinq à vivre. Il en éprouve une intense douleur. Chapitre XXXIX Comment peut-on savoir que la mort par la guillotine n'est pas douloureuse puisqu'aucun des condamnés à mort n'est là pour témoigner ? S'interroge t-il. Chapitre XL Il espère toujours être gracié. Chapitre XLI Sentant sa mort prochaine, il souhaite se confesser. Chapitre XLII Il s'assoupit un instant. Mais tourmenté par un cauchemar, il se réveille aussitôt. Chapitre XLIII Sa fille, Marie, vient lui rendre visite ; Il est au désespoir quand il réalise que son enfant, qui ne le reconnait pas, le croit déjà mort. Chapitre XLIV Une heure le sépare de l'échafaud. Chapitre XLV Il pense à ceux qui viendront assister à son exécution et à ceux qui emprunteront le même chemin que lui vers l'échafaud. Chapitre XLVI Sur quelques pages, le jeune homme cherche à se justifier et, pourquoi pas, obtenir le pardon de sa fille. Chapitre XLVII Note de l'éditeur des pages sont ici manquantes, perdues à moins qu'elles n'aient pu être rédigées. Chapitre XLVIII L'heure de l'exécution est imminente. On lui coupe les cheveux, on lui lie les mains et on le conduit vers la guillotine. Chapitre XLIX Le condamné demande encore cinq minutes il attend toujours la grâce du roi... en vain.
Résumédes chapitres du roman "le dernier jour d’un condamné": Chapitre 1: Le condamné fait une comparaison entre son passé et son présent tragique. Le récit du roman nous apprend qu’il est obsédé par l’idée d’être exécuté. Il ne peut pas
Contactlescoursjulien Dernier jour d’un condamné, chapitre I, incipit, Victor Hugo, 1829. Bicêtre. Condamné à mort ! Voilà cinq semaines que j’habite avec cette pensée, toujours seul avec elle, toujours glacé de sa présence, toujours courbé sous son poids ! Autrefois, car il me semble qu’il y a plutôt des années que des semaines, j’étais un homme comme un autre homme. Chaque jour, chaque heure, chaque minute avait son idée. Mon esprit, jeune et riche, était plein de fantaisies. Il s’amusait à me les dérouler les unes après les autres, sans ordre et sans fin, brodant d’inépuisables arabesques cette rude et mince étoffe de la vie. C’étaient des jeunes filles, de splendides chapes d’évêque, des batailles gagnées, des théâtres pleins de bruit et de lumière, et puis encore des jeunes filles et de sombres promenades la nuit sous les larges bras des marronniers. C’était toujours fête dans mon imagination. Je pouvais penser à ce que je voulais, j’étais libre. Maintenant je suis captif. Mon corps est aux fers dans un cachot, mon esprit est en prison dans une idée. Une horrible, une sanglante, une implacable idée ! Je n’ai plus qu’une pensée, qu’une conviction, qu’une certitude condamné à mort ! Quoi que je fasse, elle est toujours là , cette pensée infernale, comme un spectre de plomb à mes côtés, seule et jalouse, chassant toute distraction, face à face avec moi misérable, et me secouant de ses deux mains de glace quand je veux détourner la tête ou fermer les yeux. Elle se glisse sous toutes les formes où mon esprit voudrait la fuir, se mêle comme un refrain horrible à toutes les paroles qu’on m’adresse, se colle avec moi aux grilles hideuses de mon cachot ; m’obsède éveillé, épie mon sommeil convulsif, et reparaît dans mes rêves sous la forme d’un couteau. Je viens de m’éveiller en sursaut, poursuivi par elle et me disant – Ah ! ce n’est qu’un rêve ! – Hé bien ! avant même que mes yeux lourds aient eu le temps de s’entre ouvrir assez pour voir cette fatale pensée écrite dans l’horrible réalité qui m’entoure, sur la dalle mouillée et suante de ma cellule, dans les rayons pâles de ma lampe de nuit, dans la trame grossière de la toile de mes vêtements, sur la sombre figure du soldat de garde dont la giberne reluit à travers la grille du cachot, il me semble que déjà une voix a murmuré à mon oreille – Condamné à mort ! Exemple d’un plan de commentaire avec introduction et conclusion du chapitre 1, de l’incipit de Dernier jour d’un condamné, 1829, Victor Hugo. Ceci n’est évidemment pas un modèle, mais un exemple. Votre réflexion personnelle peut mener vers d’autres pistes de lecture. Introduction Texte engagé de Victor Hugo contre la peine de mort, Le dernier jour d’un condamné s’impose dans l’oeuvre du grand romantique à côté de son grand roman Les Misérables, ou de son poème Melancholia comme un engagement fort. Il a d’ailleurs porté sur la scène politique cette conviction de l’abolition de la peine de mort, et du changement de la politique carcérale quand il fut député sous la seconde république 1848-1851. accroche Le texte présenté ici est l’incipit de l’oeuvre. Il donne au lecteur une première impression sur la manière dont Victor Hugo a construit son livre. C est un monologue intérieur qui prend la forme d’un journal contant les pensées et les émotions d’un condamné à mort la veille de son exécution. Il est constitué par des descriptions du passé et du présent de l’homme, dont nous ne connaissons ni l’identité, ni les actes jugés. présentation du texte et de l’oeuvre. De quelle manière Hugo construit-il cet incipit, en portant un premier jugement sur la peine de mort ? problématique Tout d’abord, nous verrons que cet incipit possède une fonction informative traditionnelle, puis nous montrerons le caractère descriptif et réaliste de ce texte. annonce de plan I- un incipit traditionnel phrase d’introduction de la partie avec rappel du thème lors de la rédaction a Les indicateurs spatio-temporels. début par Bicêtre », prison du Kremlin-Bicêtre au sud de Paris, connue pour ses conditions détentions effroyables. Champ lexical de la prison nous indiquent clairement le lieu de l’action dans un cachot », cellule », grille du cachot », prison ». des indications temporelles tout au long du passage nous indique la progression du temps cinq semaines », Chaque jour, chaque heure, chaque minute ». Cependant, pas de dates précises. Epoque contemporaine de celle de l’auteur. Enfin, marques temporelles pour opposer le passé au présent Autrefois », Maintenant ». b Le thème de l’oeuvre. Dès le début indication du thème de l’oeuvre Condamné à mort ! ». Mise en avant de la sentence, avec rappel du titre dernier jour d’un condamné ». peine de mort qui paraît obsédante dès cet incipit puisque l’expression Condamné à mort » est répétée trois fois dans le texte. A chaque fois avec un ! ». Description par un point de vue interne des conditions de captivité et des émotions d’un condamné à mort sujet de l’oeuvre. Concentration sur le thème par l’absence d’identité du personnage principal, et l’absence d’évocation des actes pour lesquels il a été condamné le thème est la peine de mort, et non le jugement d’un homme. c La tonalité du récit. Un registre lyrique assumé première personne du singulier utilisée à de multiples reprises. De plus, expressions de sentiments personnels j’habite avec cette pensée », Je n’ai plus qu’une pensée ». Point de vue interne qui donne sa force à l’oeuvre. registre pathétique très présent aussi souffrance psychologique de la solitude toujours seul », souffrance physique sommeil convulsif ». Enfin, aspect tragique de la situation du condamné, fatalité Quoique je fasse, elle est toujours là », inexorabilité de la mort qu’une certitude condamné à mort ! ». phrase de conclusion/transition de la partie lors de la rédaction II- Un récit descriptif. phrase d’introduction de la partie avec rappel du thème lors de la rédaction a Portrait passé du personnage. Le deuxième paragraphe se concentre sur le passé du personnage Autrefois ». utilisation tout le long de l’imparfait avait », était »… un passé joyeux, connotation positive fantaisies », s’amusait », énumérations qui insistent sur le caractère heureux du passé des jeunes filles, de splendides chapes d’évêques, des batailles gagnées… », renforcée par l’expression c’était toujours la fête ». Définition de l’homme et du bonheur centrée autour de la liberté j’étais un homme comme un autre homme », j’étais libre ». Vision romantique de la liberté comme valeur centrale de l’humanité. b Les conditions terribles de l’emprisonnement. description des conditions d’emprisonnement captif », grilles hideuses », dernier paragraphe dalle mouillée et suante de ma cellule ». description d’univers carcéral froid et sombre Les rayons pâles de ma lampe de nuit », sombre figure du soldat de garde ». La détention revêt un caractère insupportable horrible réalité ». la prison casse les individus toujours glacé », toujours courbé sous son poids », Mon corps est aux fers », impression d’un état d’esclave, meurtrissure du corps. c Un enfermement psychologique. structure circulaire du texte qui constitue une métaphore de l’enfermement du condamné début par condamné à mort ! », fin par condamné à mort ! ». Les répétitions, les gradations du texte Chaque jour, chaque heure, chaque minute », Une horrible, une sanglante, une implacable » montrent encore cet enfermement. l’enfermement psychologique mène à l’angoisse du personnage, avec une personnification de cette pensée une voix murmure à mon oreille ». Il est poursuivi par l’idée de sa mort prochaine, qui devient une obsession Quoi que je fasse, elle est toujours là ». Quatrième paragraphe constitué par la métaphore filée de cette pensée en monstre fantastique pensée infernale », comme un spectre de plomb », ses deux mains de glace », Elle se glisse…sous la forme d’un couteau ». Vision cauchemardesque toujours reliée à la mort, comme si cette idée devenait la grande faucheuse, allégorie de la mort. phrase de conclusion de la partie lors de la rédaction Conclusion L’incipit de ce grand texte engagé de Victor Hugo nous immerge directement dans l’oeuvre. L’utilisation du registre lyrique et du point de vue interne apporte émotion et force au texte. De plus, le thème de la peine de mort est mis en avant dès les premières lignes, ainsi que la prison, lieu unique du récit. Ce réalisme se montre encore à travers la description de la vie passée du personnage, et de son emprisonnement physique autant que psychologique.réponse à l’annonce de plan Victor Hugo construit un incipit à la fois traditionnel par les informations données au lecteur, pour qu’ils puisse rapidement s’immerger dans le récit, et aussi un incipit puissant et original par sa construction qui insiste sur l’enfermement du personnage. La peine de mort devient déjà dans le début de l’oeuvre une torture morale. réponse à la problématique L’émotion créée par cet incipit annonce la tonalité du reste de l’oeuvre. La charge de Victor Hugo contre la peine de mort puise sa force dans le choix réaliste, descriptif et lyrique de l’auteur. Si l’écrivain ne verra pas de son vivant l’abolition de la peine de mort, son cri constitue une étape importante menant vers la loi de 1981, et la disparition de cette peine en France. ouvertureconclusion en trois parties avec réponse à l’annonce de plan, réponse à la problématique, et l’ouverture. Je lance un appel aux forces de l’amour! Faites circuler les poésies d’amour de ?‍❤️‍? Contactlescoursjulien En savoir plus sur Victor Hugo
Fiche de lecture Le Dernier jour d'un condamné de Victor Hugo (Analyse littéraire de référence et résumé complet)" de Victor Hugo • Boutique en ligne BoD •
IntroductionDans ce chapitre ,le narrateur reçoit le prêtre et l’huissier qui lui annonce le rejet du un prêtre dans le cachot du condamné1- portrait du prêtre physiquement et moralementvieillard, tête blanche, sourire, bienveillanthabit soutane. rabat. redingoteimpression homme habitué à faire ce travailcritique avec ironie berceuse »—> discours fait dormir2- peur du narrateurpeur un être himainlexique de la peur voix troublée ,sueur froide, tempes se gonfler…lexique de la mort prêtre, noir, conciergerie, grève, pompes funèbres3- l’arrivée de l’huissier1- l’annonce du rejet du pourvoi en cassationclimat solennelle tristesse ,courtoisie officielleexécution le même l’espoirle narrateur garde toujours l’ pense à l’évasion .Malheureusement, cet espoir s’évapore car la prison est bien quelques techniques d’argumentation1registre pathétique, ironiqueLes interjection, Phrases exclamatives, Interrogatives, Lexique de la peur et souffranceironie »bien de l’honneur » »bien fini »2la notion du temps le temps un élément important A mesure que le moment de la mort s’approche ,la peur augmenteRésumésLa Boîte à Merveilles Chapitre par ChapitreAntigone Toutes Les ScènesLe Dernier jour d’un condamné Chapitre par ChapitreChapitre 1 le dernier jourChapitre 2 le dernier jourChapitre 4 le dernier jourChapitre 6 le dernier jourChapitre 13 le dernier jourChapitre 21 le dernier jourChapitre 23 le dernier jourChapitres 38 et 39 le dernier jourChapitre 43 le dernier jourChapitre 48 le dernier jourChapitre 49 le dernier jourRésumé VidéoRésumé Du Dernier jours d’un condamnéRésumé D’AntigoneRésumé De La boîte à MerveillesProduction écriteLe Plan SimpleLe Plan DialectiqueLe Plan Analytique
Ledernier jour d'un condamné de Victor Hugo : QCM et questionnaires. Des QCM pour les 49 chapitres + un QCM de compréhension globale de 80 questions et un QCM de 80 questions sur la biographie de Hugo et des questionnaires et des exercices. Les fichiers se
Le Dernier Jour d'un condamné ILa souffrance du narrateur Le choix de Victor Hugo d'écrire ce roman sous la forme d'un journal permet d'établir un rapport intime avec le narrateur et d'accéder à la confidence de ses tourments. Avec la focalisation interne, et l'emploi de la première personne, le lecteur est au plus proche des idées et sentiments du narrateur. La souffrance du personnage est mise en avant par le registre pathétique. De nombreuses ponctuations expressives et interrogatives soulignent sa douleur et le travail qu'il cherche à faire sur lui-même. La mise en scène du déclenchement de l'écriture et du narrateur face à lui-même est rendue possible par des indications spatiales carcérales, et l'utilisation du discours direct, marqué par des guillemets et tirets ; il nous livre son introspection "je me suis dit". Le champ lexical de la souffrance, avec la répétition de "souffrance" explicite les sources du projet d'écriture, la rédaction de ses Mémoires "journal de mes souffrances", "souffrances de l'esprit"... La souffrance est récurrente, omniprésente "poignante", "tragédie", "violent", "terreurs", "angoisses", " tortures", "supplices", "douleurs". Il use d'hyperboles avec notamment la répétition "tout" qui soulignent l'émotion du condamné. C'est aussi une souffrance physique "physiquement impossible". La douleur s'accentue "progression toujours croissante de douleurs". IILe thème de la mort Le narrateur est condamné à mort. Plusieurs fois, cette sentence est rappelée dans le texte. Le champ lexical du crime et de la punition est développé dans l'extrait "crime et châtiment", "meurtre et mort", "ensanglantée", "tuer", "agonisante", "condamné", "autopsie", "arrêt de mort". Plusieurs expressions désignent la mort "abrégée", "dernière heure", "inachevée". La narration insiste sur l'importance du temps qui rapproche de la mort "le temps", "heure par heure", "minute par minute". Le projet d'écriture doit remplir sa fonction posthume. Après la mort, l'espoir est de livrer sur papier une autopsie intellectuelle, de la douleur morale face à la mort. IIILa solitude dans la misérable prison Le personnage est seul. Sa solitude est rappelée à plusieurs reprises "seul à seul", "me dire à moi-même", "situation abandonnée". La cellule de prison est vide "pierre nue et froide", "carré blanchâtre", "judas", "mur sombre". L'absence de distraction accentue la solitude la "seule occupation" est la "marche lente". La solitude est surtout renforcée par l'absence d'espoir et d'avenir "sans liberté", "sans horizon". IVL'envie et le doute pour l'écriture Ce passage n'est pas seulement une condamnation de la peine de mort, c'est aussi pour Hugo une façon de parler de l'écriture, pourquoi on écrit. L'écriture est personnifiée, c'est "une idée fixe qui me possède". Plusieurs répétitions de cette idée sont évoquées "une idée", "cette idée fixe", "idée poignante". D'abord, le narrateur doute de sa capacité à écrire "moyen d'écrire", "quelque chose à dire". Il pense qu'il n'a "rien à faire dans ce monde" et doute de pouvoir livrer "quelque chose qui vaille la peine d'être dit". Mais l'idée persiste. C'est l'angoisse de tout écrivain qui est retranscrite ici. VLes raisons pour écrire Malgré tout, le narrateur parvient à se persuader. On trouve plusieurs raisons pour écrire. D'abord, de façon générale, l'écriture permet de dire l'angoisse. L'homme écrit pour parler de ce qu'il y a à l'intérieur de lui, son angoisse de vivre "en moi", "tempête", "lutte", "tragédie", "violent et inconnu"," tortures", "angoisses", "terreurs". Chaque homme porte en lui la condition humaine et peut raconter quelque chose. Le narrateur du journal a aussi un autre but. Il peut apporter aux autres hommes un "grand et profond enseignement". Son expérience peut servir aux autres. L'écriture est une "autopsie intellectuelle". Deux verbes sont associés à l'écriture "observer" et "distraire". Il va s'observer et devenir la matière de son livre. Il va aussi trouver une occupation. Les thèmes dominants sont celui de l'écriture et de la littérature "plume", "encrier", "journal", "j'écrirai", "lecture". Le narrateur a réussi à se persuader. Ce qu'il dira ne sera "pas inutile". VIUn réquisitoire contre la peine de mort Le narrateur veut écrire pour s'opposer à la peine de mort. Son témoignage sera l'occasion pour les autres hommes de réfléchir à la condition des condamnés à mort. À travers ce texte, Victor Hugo livre un violent réquisitoire contre la peine de mort. Il dénonce l'hypocrisie de ceux qui condamnent en opposant les "triomphants" et les raisons de leur triomphe "tuer sans presque faire souffrir". L'utilisation de "presque" est ironique. Il rappelle les souffrances de l'esprit qui ne sont pas moins importantes que les douleurs physiques. On lit une série de questions que l'on peut prendre comme rhétoriques. Elles sont ironiques avec la répétition de négation "ne voient pas", "n'ont pas réfléchi". Il s'agit de défendre ironiquement "ceux qui condamnent" s'ils le font c'est qu'ils ne se rendent pas compte. Il lance une attaque contre ceux qui légitiment la peine de mort avec l'appellation ironique "les malheureux". La moquerie est également visible dans la formulation "ce qu'ils appellent la balance de la justice". L'homme qu'on condamne à mort est toujours un homme "une tête qui pense", "une tête d'homme", "une vie", "une âme", "une intelligence". On note une lueur d'espoir de Victor Hugo "Un jour viendra". Hugo veut que ce texte soit une contribution utilisation du verbe "contribuer". En quoi ce texte est-il romantique ?I. La souffrance du personnageII. Le lyrisme du narrateurIII. L'engagement de l'écrivainEn quoi ce texte est-il une réflexion sur le travail d'écrivain ?I. Les doutes de l'écrivainII. L'angoisse humaine qu'il faut écrireIII. L'engagement politique de l'écrivainComment Hugo dénonce-t-il la peine de mort ?I. L'ironie envers les partisans de la peine de mortII. L'humanité du condamné à mortIII. La souffrance mentale
uWph24. 187 79 490 224 82 187 290 371 29
le dernier jour d un condamné résumé chapitre par chapitre